Oui je sais ce n’est pas politiquement correct, mais comme je ne le suis jamais et que j’assume mon côté « provoque », ça me va 😉
Partout je vois, j’entends les gens dire qu’il faut absolument pardonner, que c’est même la clef pour se sentir bien et libéré…. Mais quelle folie !!! Et que si on n’y arrivait pas c’est parce qu’on n’atteignait pas un certain niveau énergétique…Mais bien sûr !!!
- Cette injonction est délétère pour nous, pour notre santé mentale, physique et surtout pour notre intégrité, je m’explique :
Imaginez, vous vivez une situation maritale violente, que vous soyez un homme ou une femme ne change rien, que votre conjoint(e) vous bat, vous et vos enfants, tous les jours. Que la tension à la maison est insoutenable, que tout le monde vit dans la peur…Et on vous dit une fois que vous êtes arrivé(e) à sortir de cet enfer : « Pardonne, tu iras mieux ! » cela vous ramène directement dans l’acceptation de revivre la même situation !!
C’est-à-dire : au niveau énergétique vous continuerez à être dans les mêmes basses fréquences, et avec la loi de l’attraction aussi appelée loi de la résonnance, vous allez encore et encore attirer le même genre de personnes.
Et puis comment voulez-vous lui pardonner ? En soit cela voudrait dire que vous reniez ce qu’il s’est passé, que c’est nul et non-avenu, donc un non-respect flagrant de soi. Mais en plus, et c’est peut-être cela le plus grave, vous « baissez les armes », vous acceptez qu’il, ou elle ou quelqu’un d’autre, recommence. Ce cheminement de pensée engendre une spirale négative, il est de plus en plus difficile de s’en sortir. La spirale vous entraîne par le fond, et la « petite graine » qui va provoquer la maladie, toutes celles liées au stress, (le mal a dit) va pouvoir germer. En ne vous respectant pas, vous insufflez l’ordre à votre corps, de façon inconsciente et symbolique, de créer un désordre pour vous faire réagir.
2. Le Ho’oponopono :
Souvent les thérapeutes invoquent le Ho’oponopono, méthode ancestrale hawaïenne ayant pour objectif la résolution de conflits générateurs de souffrances au sein d’un groupe. Cette philosophie de vie part du principe de base que nous sommes les « attracteurs » des situations conflictuelles de notre vie, dues à des mémoires erronées (nos valeurs, nos peurs, notre mental, nos croyances mais aussi notre éducation, reçue de nos parents mais aussi de la vie) au travers de nos pensées. Cette méthode qui consiste à énoncer quatre mots: « désolé, pardon, merci, je t’aime » et nous deviendrions plus bienveillants
… Oui, oui…Mais, cette méthode veut qu’on pardonne à l’autre ce que l’on a inconsciemment attiré à soi. C’est totalement illogique et même pervers, car elle nous rend responsables de ce qui se passe dans notre inconscient. Par définition nous ne sommes pas conscients de notre inconscient !!! Donc pardonner mais à qui ??? A Dieu, aux autres ??? A notre inconscient ?…
En reprenant la base, avez-vous un jour, voulu, consciemment, vivre une ou des épreuves difficiles voire douloureuses ou traumatisantes ? La réponse me semble évidente. De plus, vous ne vous êtes jamais dit, un matin au réveil : « Tiens !! aujourd’hui je vais me massacrer la journée, juste pour le plaisir !!! » ou « Tiens !! je vais provoquer mon mari (ou ma femme) jusqu’à ce qu’il (ou elle) me tape ». Non, personne ne se dit ce genre de choses. Par contre notre inconscient attire effectivement, à notre insu, ce genre de situations ; ce qui n’excuse en rien l’attitude des personnes qui vous font du mal et ce qui n’engage en rien votre responsabilité ni votre culpabilité. Les autres ne sont en rien responsables de ce qu’il se passe dans votre tête, consciemment ou inconsciemment. On a donc pas à leur pardonner.
3. Sortez de cette injonction !!! Ça, c’est déjà libérateur !!!
Nous attirons à nous des expériences, positives ou négatives, tout au long de nos vies suivant notre niveau énergétique, appelé taux vibratoire. Cela ne veut pas dire que les personnes qui ont un taux vibratoire élevé n’ont que des expériences positives et enrichissantes. Mais quand il leur arrive une tuile, ils se demandent très vite en quoi la situation est bonne pour eux et qu’est-ce qu’elle leur apprend. Donc nous ne sommes pas « créateurs » des catastrophes qui se passent dans nos vies mais nous les attirons. « Vous pouvez attirer vers vous le meilleur comme le pire, cela dépend entièrement de vos pensées. » Luc Bodin
Nous sommes donc des « attracteurs » ou « attireurs » d’une situation, d’une expérience. Notre âme a besoin de comprendre et d’expérimenter différents aspects d’une même leçon, si dans une vie passée nous avons été abandonniques, nous serons sûrement abandonnés, de quelque façon que ce soit dans cette vie-là. C’est la loi universelle de cause à effet, un effet miroir. Cette loi s’applique sans jugement, ce n’est pas une punition, c’est juste pour l’évolution de notre âme.
4. Ok, mais du coup on pardonne qui ?? Seulement et uniquement soi-même !!!!
On se pardonne d’avoir laissé aller une situation au point de non-retour, ou d’avoir fait ou pas fait, on se pardonne de ne pas avoir réagi assez vite ou assez tôt… Là est la clef !!!
Et même dans Ho’oponopono, la méthode ne dit que cela. Il y a eu une mauvaise traduction d’un mot à double sens.
« Ho’oponopono signifie qu’il est important de commencer par rectifier l’erreur, par corriger, par remettre droit, par faire ce qui est juste, par replacer en ordre, par nettoyer, par démarrer des actions correctes.» Luc Bodin
5. Un jour où j’étais plus ou moins en train de râler contre la vie en générale:
« qu’elle n’était pas juste, et « qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour avoir autant de situations extrêmement difficiles à gérer !!!… », mes guides, qui ne sont jamais très loin, m’ont dit fort et clair :
« Ce n’est pas toi qui les attire, c’est toi qui va les chercher ».
Il m’a fallu un moment pour digérer l’info et …me pardonner… à moi-même.
Grâce à eux je suis passée d’un rôle de victime à celui d’être responsable de ma propre vie et que de celle-ci. Ils m’ont tout de même laissé le libre arbitre de faire (ou pas) des actions pour remettre les choses en ordre et de corriger. J’avais le choix mais je peux vous dire que cela a changé toute ma façon de penser et d’agir.
Du coup on devient acteur de sa propre vie, on est beaucoup plus libre d’agir, de ne plus réagir, re-agir : refaire la même action, qui vient et revient toujours du passé. On peut commencer à corriger nos actions et nos pensées par accepter ce qui est. C’est exactement ce que je souhaite de tout cœur pour vous.