En psychologie cognitive, la mémoire est la faculté de l’esprit ayant pour fonction d’enregistrer, conserver et rappeler des informations. Mais elle est faillible, accommodante, face à un environnement instable ou fou, elle transforme les faits pour que les événements deviennent assimilables par notre psyché. En prenant l’atroce exemple des attentats, la folie de ces événements est tellement au-delà de ce que notre cerveau peut assimiler, qu’il bloque ou filtre les images et certaines informations. Chaque personne étant différente, chaque cerveau va bloquer telle ou telle information. Ce qui est vrai pour des faits extrêmes, est aussi vrai pour ce qui concerne notre enfance ou notre vie adulte.
Notre mémoire enjolive, garde ou passe sous silence, transforme, ou supprime même complétement certains événements ou émotions. Il y a plusieurs types de mémoires qui se localisent et interagissent dans différentes parties du cerveau :
- l’hippocampe et
- l’amygdale entre autres.
D’abord celle à court et à long termes (que l’on connaît bien). Dans celle à long terme, il y a les mémoires déclarative (ou explicite, qui concerne le stockage et la récupération des souvenirs qu’une personne peut faire apparaître consciemment, puis relater cette mémoire par la parole) et non déclarative (ou implicite, ou procédurale, qui n’est pas directement accessible à la conscience). Il s’agit de souvenirs concernant des associations, et des savoir-faire.
Ensuite viennent : (liste exhaustive)
- La mémoire de mouvements : faire de la bicyclette.
- La mémoire des faits : Catherine de Médicis est morte le 5 janvier 1589 à Blois (France).
- La mémoire épisodique : je me suis cassé le bras droit à 10 ans, en jouant avec mon chien.
- La mémoire sensorielle
- La mémoire de travail
- La mémoire eidétique (ou photographique)