On fait une énorme erreur de croyance en ce qui concerne le cerveau, on pense que les enseignements ne se font que pendant l’enfance.
Beaucoup d’apprentissages se font effectivement pendant les premières années de notre vie mais pas seulement ; En fait toute notre vie on apprend de tout, de tous. On emmagasine de nouvelles informations tout le long de notre vie. Ces « premières fois » qui sont si importantes, ces prises de conscience qui nous permettent d’évoluer.
C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. Certaines liaisons du cerveau s’atrophient puis meurent si on ne les utilise pas ou plus. Mais dans le même temps d’autres se créent tout au long de notre vie.
Plus on vieillit, plus ces connexions ont besoin de temps pour se régénérer mais elles le font quand même. On part avec un capital donné que l’on fait évoluer en toutes circonstances.
J’ai essayé tout au long de ma vie de comprendre les tenants et les aboutissants et le pourquoi du comment de chaque événement de ma vie (prise de tête assurée). De là j’ai compris deux, trois choses qui simplifient l’entendement sur l’inconscient et surtout qui m’ont permis d’avancer et de guérir certaines blessures de mon âme.
1 – L’inconscient ne connaît ni passé ni futur:
Il ne vit que dans le présent, ce qui veut dire qu’absolument tout ce qui s’est passé depuis notre vie intra utérine à aujourd’hui est stocké dans notre mémoire comme si ça s’était passé il y a 5 mn. Consciemment nous avons oublié beaucoup de choses mais l’inconscient, lui s’en rappelle de tout et très bien.
Quand un événement se produit, l’inconscient va rechercher dans sa base de données un autre événement qui se rapproche de près ou de loin à l’événement d’aujourd’hui et ramène l’émotion liée. Du coup quand notre patron crie, nous ne sommes plus l’adulte mais bel et bien l’enfant de 4 ans devant son parent qui crie.
2 – Il arrive à créer des sortes d’équations:
Imaginons qu’un enfant vit dans une grande propriété, joue dehors en totale liberté et sécurité.
Ses parents doivent déménager pour habiter une petite maison, dans laquelle l’enfant voit ses parents se déchirer, il va voir de la violence.
Il est désarmé, impuissant.
L’équation est: « bonheur (la liberté) + arrachement (le déménagement) = chaos (la violence) ».
Toute sa vie, cet enfant devenu adulte en subira les conséquences, en quittant ses relations avant de subir une fois de plus le chaos. Il pensera être actif mais en fait il subira son passé.
3 – L’inconscient ne fait pas la différence entre le réel, le symbolique ou l’imaginaire:
L’inconscient grave tout au long de la vie aussi bien le réel que l’imaginaire, les émotions positives ou négatives liées à des souvenirs. Cette sorte de base de données s’incrémente toute seule à notre insu.
Chaque personne a SA vérité où entre en compte sa vision des choses avec son inconscient complexe. Cela dépend des « filtres » que nous avons tous, distincts des uns et des autres.
Ces différentes informations se stockent dans le cerveau, mais cela peut être « coincé » au mauvais endroit, ou au bon endroit mais avec une mauvaise association d’idées ; ce qui provoque des angoisses et des peurs, à force cela peut se cristalliser et provoquer des maladies.
4 – Il ne comprend pas les négations:
Quand vous vous dîtes « Je ne veux plus être malheureux », enlevez les négations, et oh !!!! « Je veux être malheureux » oups!!! Vous lui donnez l’ordre inverse, et comme un bon petit soldat, il obéit….
Comment retraduire ? « Je veux être heureux » « Je veux vivre dans un environnement serein » ….
Tout le monde connaît l’adage : « Ne fais pas aux autres, ce que tu n’aimes qu’on te fasse », écoutez à l’intérieur de vous, tout se ferme, ça empêche, ça bloque comme s’il y avait plein de panneaux « stop » partout.
Et si on le traduisait de façon différente : « Fais aux autres ce que tu aimes qu’on te fasse », écoutez à l’intérieur, ça ouvre un champ des possibles …. CQFD
Je résume : l’inconscient – crée de nouvelles connexions tout au long de la vie:
- ne connaît ni passé ni futur
- ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire
- ne comprend pas les négations
- (liste non exhaustive)
Quand on a compris ça…. C’est déjà énorme, on va y rajouter encore quelque chose :
5- Les 4 zones :
D’abord et avant tout, comprendre ce qu’est notre « zone de confort », à chacun la sienne. Ça veut dire dans quelle atmosphère s’est construit votre inconscient, ce qu’est SA normalité ; ce qui ne veut pas dire que c’est normal ni que ça va au niveau conscient. Il est très important de distinguer conscient et inconscient.
Ce qui nous va « bien » au niveau inconscient peut être complètement délétère pour notre conscient, notre vie en général et notre bien-être.
Une fois que cela est fait nous entrons dans une autre zone dite de « confusion », comme son nom l’indique, pas sympa !!!! Mais nous devons y passer, cette zone nous permet de redéfinir ce que nous ne voulons plus, de ce que nous voulons (c’est exactement cela qui est très perturbant).
Puis on entre dans la zone d’apprentissage, dans laquelle on acquiert de nouvelles compétences, on arrive enfin à rationnaliser nos peurs, on assume nos choix. On a le droit de se tromper, de ne pas être tous les jours à 100%, on commence à être libre. Là, s’ouvre un champ des possibles.
Le mot magique est le « lâcher prise ».
Donc si nous avons l’habitude de lâcher prise nous arrivons plus vite à entrer dans la quatrième et dernière zone qui est celle de la « sérénité ».